lundi 3 juin 2013

L'esprit de compétition, l'esprit sportif, tout ça

Je te mentirais si je te disais que je n'ai pas l'esprit de compétition. Comme tous les sportifs, j'adore être la meilleure, j'adore gagner. Et pas que dans le sport, dans tous les domaines - mais je te rassure, quand je ne gagne pas, ça va très bien quand même, je suis très bonne perdante -.

En revanche, je déteste la compétition, du plus profond de moi-même. Et j'ai bien conscience d'être totalement contradictoire en te disant ça.

J'ai commencé la compétition très jeune, en gymnastique, j'avais 9-10 ans, je suivais minimum 10 heures d'entrainement par semaine, j'en demandais trop à mon corps, j'en demandais trop à ma tête. L'esprit de compétition était présent au sein même de l'équipe, mais trop, beaucoup trop, et surtout dans ses mauvais côtés.

Je me suis tout cassé, chevilles et coudes en particulier, et j'ai fini par arrêter la gymnastique, parce que je n'avais plus aucun plaisir à en faire.

Par la suite, je suis devenue allergique à la compétition. J'ai continué le sport à haute dose, mais uniquement pour le plaisir. En presque 15 ans, j'ai du participer à 3 concours de saut d'obstacle, un parcours de TREC, une ou deux compétitions UNSS d'athlétisme, et des compétitions UNSS de gymnastique au collège, auxquelles je me rendais sans aucune pression et juste pour me faire plaisir.

En y repensant bien, je ne garde aucun bon souvenir fort de mes années de compétition, je me souviens du stress, je me souviens des savons que les entraîneurs pouvaient nous passer, je me souviens de la douleur physique. En revanche je garde des souvenirs fabuleux de freestyle de danse hip hop, du festival dont j'étais la co-organisatrice, de mes années de monitorat de voile, pendant lesquelles j'ai pu transmettre aux autres toute cette passion qui me faisait vibrer, toutes ces sensations qui illuminaient mes journées, lorsque je pouvais poser mes pieds sur la mer et sentir le vent tirer dans mes bras.

Il m'a fallu arriver à 26 ans et intégrer une équipe de Horseball pour vraiment renouer avec la compétition. Mais cette fois-ci c'est différent, parce qu'on est une vraie équipe, et qu'on prend du plaisir à jouer.

Elle est là la clé, le plaisir. Pour moi c'est la chose à garder toujours en vue lorsque l'on fait du sport, quel qu'il soit : si l'on ne prend pas de plaisir, alors ça ne sert à rien.

Je pense que l'esprit de compétition tue le plaisir que l'on prend dans le sport. Et j'ai du mal à comprendre ces gens qui ne sont là que pour battre les autres.

Je fais du sport avec cette idée en tête de toujours me dépasser, de toujours faire mieux. Si je gagne en étant mauvaise, ma victoire aura un goût amer, si je perds en étant meilleure que d'habitude, alors je serais fière de moi, même en étant consciente que j'ai encore du chemin à faire pour arriver au niveau de ceux qui m'ont battue.

Je pense que la seule compétition que l'on doit livrer, c'est contre soi-même. Tant que l'on progresse, peu importe l'importance du progrès, alors on gagne. Contre soi-même. Et on peut être fier de soi.

Cela faisait très longtemps que je n'avais plus fait de sport sans prendre de plaisir, mais le weekend d'avant, j'ai malheureusement vécu de nouveau la mauvaise compétition, celle avec son mauvais esprit, celle qui t'enlève tout le plaisir du sport.

Deux matchs contre la même équipe, les champions de la région voisine, et le premier gagné. Par nous, la petite équipe nouvellement créée, les débutants.

C'était un beau match et les deux équipes ont bien joué, la victoire n'a pas été facile, et nous sommes sortis vraiment satisfaits de nous et du match. Mais sur leurs visages, on pouvait voir que le retour serait difficile.

Et effectivement, quelques heures plus tard, ils jouaient avec notre mental, dans un match violent qui m'a laissé les genoux et les cuisses pleins de bleus. Ils ont fait faute sur faute, se sont amusés à nous provoquer, à nous pousser, à nous déstabiliser.

Et ils ont réussi, on a perdu. Mais pire, aucun de nous n'a pris de plaisir dans ce match. On est rentrée amers, déçus, mais pas de nous, du match, de son esprit, du fait que ceux qui s'étaient déplacés pour nous encourager loin de notre ville n'avaient pas pu voir du beau Horseball.

Je déteste cet esprit, et j'espère le rencontrer le moins souvent. En attendant je vais continuer de bosser dur pour m'améliorer, on va continuer à se faire des entraînements délires dans la bonne humeur avec mon équipe, à se charrier quand on loupe des buts, à tenter de belles choses en match même si cela se solde par une défaite. Parce que tous, on est là pour ça, s'améliorer, s'amuser, rire, se dépasser, et jouer, encore et encore.


vendredi 12 avril 2013

Danses latines à Besançon

Lorsque l'on cherche à pratiquer les danses latines dans une nouvelle ville, pas toujours évident de trouver les bons lieux pour.

Des cours en école de danse, ça se trouve, évidement. Mais souvent, il y a bien mieux pour progresser, bien moins traumatisant pour le porte monnaie, bien plus sympa pour faire des rencontres amicales - ou plus, si tu veux -, et bien plus agréable pour passer ses soirées : les bars ou sont organisés des soirées et cours de salsa - bachata, kizomba, ce que tu veux en fait, aussi -.

Et ceux ci, dans Google-mon-ami, ils sont nettement mieux cachés, mais pas bien durs à trouver non plus.

Ayant la chance de vivre tout près de la sublime ville de Besançon - enfin il fait froid et c'est loin de la mer, deux arguments affreusement repoussants pour la bretonne que je suis -, je peux te donner un petit coup de main et te parler de mes découvertes.

Enfin surtout de ma découverte, puisque même si je sais que la salsa se danse dans au moins quatre bars de la ville, mon petit repère à moi, c'est le Madelayn's.

C'est là-bas que j'ai atterri lors de mon premier cours, et cela m'a tellement plu que j'y suis restée.

Le mercredi soir, Medhi et Adeline proposent un cours de salsa cubaine, enfin plusieurs, selon le niveau. Le jeudi soir, ils récidivent avec de la bachata, cette fois-ci. Le vendredi soir, c'est Fabien qui occupe la piste avec ses cours de salsa cubaine. Les samedis soirs ont quant à eux un programme bien différent selon les weekends : tous les premiers samedis du mois, Fabien organise un stage de révision pour le cours de salsa intermédiaire, alors que tous les troisièmes samedi du mois, Medhi nous initie à la kizomba (le seul cours dans toute la ville !) et fait suivre ce cours par un stage de bachata niveau intermédiaire. Tous les cours et stages sont suivis d'une soirée libre avec une playlist concoctée spécialement par le prof composée de salsa, bachata, chacha, kizomba, merengue...

Ça, c'est le cours de bachata du jeudi

Personnellement, pour avoir testé les cours du jeudi et du vendredi, plus les stages divers - parce que le mercredi, c'est horseball - - j'ai une vie bien remplie, oui - - je commence à être très fatiguée, aussi -, je peux te dire qu'il y'a une super ambiance, qu'on apprend pas mal de choses, et que le rapport qualité prix est imbattable - les cours de Medhi sont à 2 euros, ceux de Fabien à 3, tu rajoutes au moins une conso au bar à ça, et ça te fait une soirée super sympa et sportive pour trois fois rien -.

Ça, c'est le tout dernier stage de kizomba

Maintenant, si tu habites Besançon ou ses environs, que tu veux apprendre la salsa ou la bachata, tu n'as plus aucune excuse. Et encore, je ne t'ai parlé que du Mad...

Le Madelayn's
19, rue de la Madeleine
25000 Besançon
09.83.52.71.82

mercredi 13 mars 2013

Du surf en Islande ?


Il y'a des voyages qui font rêver et qui impressionnent a la fois. Des voyages qui nous font dire "purée ça a l'air vraiment terrible, mais il faut en avoir dans le pantalon".

C'est une image, évidemment, puisque celui ci, ce sont des filles qui l'ont réalisé. Les cinq surfeuses Lee-Ann Curren, Jessy Miley-Dyer, Amandine Sanchez, Pauline Ado et Sofia Mulanovich ont pris la direction de l'Islande pour des sessions surf...pour le moins froides !


Je vous laisse découvrir cette vidéo et vous évader dans ces paysages magnifiques, portés par la bonne humeur de ces surfeuses, qui en ont vraiment dans le pantalon...

Ça ne vous donne pas des envies d'ailleurs, à vous ?


dimanche 20 janvier 2013

Belle année 2013

Il parait qu'on a tout le mois de janvier pour souhaiter la bonne année, alors je suis encore dans les clous non ?

Alors je te souhaite une très belle année, pleine de bonheur, de réussite, de rires, de bonne santé, et de sport !

Source : Facebook Nike Running France,
Pour dresser un bilan sportif de 2012, je dirais que cette année a plutôt été très riche sportivement.
  • Je me suis mise au running
  • J'ai recommencé l'équitation
  • J'ai intégré une équipe de horseball
De même, 2013 commence plutôt bien sur ce point là :
  • Nous avons commencé les tournois en horseball
  • Je sens que je commence enfin à retrouver du niveau en équitation classique
  • Après un stage passionnant en Bachata et Kizomba, je retrouve la motivation pour recommencer la danse
Par contre, il va falloir se motiver pour courir...

Mes objectifs pour 2012 ? Arriver à tenir 30 minutes en running à chaque sortie - je n'ai pas du tout un corps fait pour l'endurance, mais je sens que ça s'améliore -, me motiver pour aller au cours de bachata au moins une semaine sur 2, et me donner à fond pour le horse-ball, en suivant le rythme des tournois de l'équipe.

Et toi ? Quel est ton bilan sportif 2012 ? Tu prévois quoi pour 2013 ?